
Qui suis-je ?
Chrystel-Sophie Didion
Accompagnante thérapeutique
Psychogénéalogiste et Analyste transgénérationnel
Les fondements:
C'est l'approche de la santé dans sa définition complète et officielle (Réf OMS).
A savoir que : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
C'est aussi de rappeler que la santé est un droit fondamental de l'homme à chercher et trouver le meilleur état qu'il soit possible d'atteindre pour vivre dans la dignité.
Son importance est essentielle à l'état de bonheur.
La santé est aussi collective et contribue de manière importante au progrès économique puisque les populations en bonne santé vivent plus longtemps, sont plus productives et épargnent plus.
C'est d'elle que nous dépendons dans notre évolution et notre survie.
Les types de santé sont les suivants : mentale, reproductive, au travail, environnement et planétaire.
Son approche peut être envisagée de manière statique ou dynamique dans une logique d'adaptation à l'environnement physique et social.
Elle peut constituer un but en soi ou être une ressource pour atteindre d'autres objectifs.
La santé a de multiples dimensions y compris subjectives.
Dans la charte d'OTTAWA de 1986 (première conférence internationale pour la promotion de la santé), la santé est une démarche qui relève d'un concept qui la définit comme une mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d'une part, réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et d'autre part, évoluer avec le milieu ou s'adapter.
Mon parcours
C’est en ouvrant la porte sociale de la Santé que j’ai désiré m’engager en me formant au métier d’accompagnante, celui d’assistante de service social.
Accompagner c’est partager ses ressources dans le but de permettre à l’autre de trouver le maximum de ses capacités et vivre la vie dans son meilleur état possible.
Mon parcours débute en 1996, auprès des malades hospitalisés en psychiatrie adulte, dans le centre hospitalier spécialisé de St Egrève, en banlieue Grenobloise.
La difficulté sociale apparaissant en même temps que la maladie mentale, ce travail en équipe pluridisciplinaire, composée de médecins neurologues et psychiatres, de psychologues et d’infirmiers, m’a permis de proposer une intervention complémentaire qui a lancé mes premières recherches.
Mes constats alors, m’apprennent à envisager le Sujet, dans un temps de sa vie différent ou la seule réalité est devenue la maladie. A ce moment, tandis que l’approche psychiatrique tend vers le sujet et sa problématique psychopathologique, mon regard social, lui, se porte vers le sujet, avec les autres.
C’est-à-dire un sujet malade dans une société, dans une famille, dans un système, défini comme son environnement du moment.
Confronté à une grande détresse, il court tous les risques de perdre sa place et ne parvient plus à faire le tri entre ses sentiments et émotions, la réalité, la notion du temps.
C’est alors que je constate l’impact de l’accompagnement du sujet lorsque je lui propose de se rappeler qu’il est UNIQUE et qu’il a le droit et le temps de trouver toutes les ressources pour reprendre vie, à commencer par la compréhension de sa maladie à travers un retour vers son histoire, son parcours.
En 1998, j’ai souhaité élargir mes recherches vers une autre équipe, une autre dimension, celle du Ministère des armées.
Pendant 22 ans, j’ai eu pour mission de faciliter celle du militaire engagé, en « veillant à ce qu’il soit disponible et apte à 100% pour effectuer sa mission ».
Pour cela il m’a fallu acquérir une connaissance complète de celle-ci afin d’optimiser l’accompagnement et de l’adapter à un sujet qui risque sa vie lui aussi mais cette fois pour la société.
Mes constats se répètent alors et me rappellent à envisager le sujet une fois de plus dans un temps de sa vie différent ou sa seule réalité, c’est la mission.
Mon regard social va, à nouveau, vers le sujet avec les autres et je lui propose, encore, de lui rappeler son unicité, qu’il ou elle est un fils, une fille, un homme, une femme, un père, une mère avec une histoire, avant d’être un militaire.
Je me suis alors spécialisée auprès de militaires engagés et projetés sur les théâtres opérationnels tels que l’Irak, le Kosovo, l’Afghanistan, le Mali, intégrée au cœur de régiments de l’Armée de Terre stationnés à Grenoble, Versailles, Tarbes ou Pau, mais aussi au sein de la gendarmerie de l’Isère.
En participant à la préparation aux départs et en étant à disposition de leurs familles pendant leurs missions, j’ai été témoin immergée dans toutes parties de la vie du sujet, présentes et non présentes, à l’évaluer dans toutes ses dimensions conscientes et inconscientes, avec les conséquences dans tous les champs de sa santé mais aussi celle de sa famille comme du système Armée.
A son retour, dès l’apparition des symptômes psychopathologiques de la blessure dite de guerre, j’ai dû adapter mon accompagnement de manière plus large que celui du traitement du syndrome post traumatique en ajoutant, à la guerre et ses conséquences, l’histoire du sujet.
J’ai alors de nouveau constaté que la compréhension de son trauma à travers un retour vers son histoire et son engagement permettait de réorganiser ses forces mais aussi celles de sa famille et du système.
J’ai développé mes recherches sur la mémoire traumatique et ses approches thérapeutiques, avec comme fondement la notion de répétitions et de transmissions.
J’ai pu alors interroger le sujet et le système, qui souhaitent seulement oublier son trauma, pour l’amener à identifier ce qu’il a ramené dans ses « valises » de manière non volontaire : Est-ce la guerre ou d’abord son passé ?
C’est en 2007, alors que je travaille sur la prise en charge des traumatismes de guerre, que je découvre la psychogénéalogie et l’analyse transgénérationnelle.
En tant qu’accompagnante j’ai appris à utiliser des nouveaux outils tels que le Geno- sociogramme, qui m’a permis d’apporter une réelle efficacité dans mes diagnostics sociaux et d’optimiser ainsi ma clinique.
En 2010, j’ai pu élargir et développer mes compétences sur la problématique des femmes militaires victimes de violences dans les rangs et intégrer à mes recherches, les fondements de la clinique de l’incestuel et des secrets de familles. La notion de condition s’ajoute alors à la notion de sujet et me propose de compléter mon regard sur la violence aux cotés de la psychopathologie, en détaillant les différentes formes de violences, leurs mécanismes et leurs histoires dans la famille et puis, plus largement encore, dans les systèmes.
Ma formation en continue, engagée depuis 2001, sur les violences intra familiales, faites aux femmes et aux hommes, m’a comme « appelé » à mettre à profit mes compétences en élargissant mon champ d’intervention et adaptant ma clinique à tous types de publics.
En 2016, J’ai alors organisé mon activité dans un espace libre, en créant mon Cabinet d’Accompagnement Thérapeutique. Ce lieu et ce temps sont accordés à ceux et celles qui décident de reprendre vie en mobilisant toutes les ressources, pour comprendre ce qu’il s’est passé et agir en responsabilité en se psycho éduquant, sur les conséquences dans sa vie, celle de sa famille, et dans tous ses environnements.